Ouaga Producers Lab II : L’appréciation des participants

Nous voilà à la deuxième journée du Ouaga Producers Labs. Les participants attendent beaucoup de cette semaine de formation. Mais d’ores et déjà, comment perçoivent-ils ce début de formation ? Comment apprécient-ils le formateur et sa méthode ? Les jeunes producteurs bénéficiaires des formations se confient sans langue de bois.

Alima Esther Traoré, Productrice à Athéna Films (Burkina)

« J’ai hâte de suivre les autres ateliers »

C’est ma première participation à Ouaga Film Lab, mais je suis déjà très heureuse d’être ici. Le programme dont j’ai pris connaissance est très alléchant. J’ai hâte de suivre les autres ateliers car je pense qu’ils me permettront d’améliorer mon travail de production. C’est dire donc que j’ai de grandes attentes vis-à-vis de Ouaga Producers Lab. Mais je suis sereine car rien que le premier jour de formation m’a permis d’apprendre énormément, notamment dans la rédaction de la note d’intention de production.

Quant au déroulement de la formation, pour l’instant tout se passe bien : on ne dort pas.

Kotchikpa Agbèdè, Producteur cinématographique et audiovisuel (Bénin)

« Beaucoup de mes attentes ont déjà été comblées »

Je suis le producteur du projet Ange et Démon de Yves Sosa. C’est ce projet qui m’a valu d’être présent pour ma première fois. En venant ici, j’avais déjà beaucoup de préoccupations dans le souci d’améliorer mon projet. Au cours du premier atelier, beaucoup de mes attentes ont déjà été comblées. Mes objectifs sont très grands mais je suis persuadé d’avance que je ressortirai nanti pour porter mon projet.
L’atelier est relaxe et l’ambiance y est, nous permettant de cerner le fond du message. C’est cela le plus important.

La barre est très haute et je compte bien m’accrocher à ce tremplin. En d’autres termes, j’aimerais vivement renouveler ma participation.

Wilfried Paré, producteur spécialisé dans l’animation (Burkina)

« J’estime avoir déjà appris beaucoup»

C’est ma première fois de prendre part à Ouaga Producer Lab. J’ai été retenu grâce à mon projet de court-métrage de 7mn : un dessin animé traditionnel. Les aspects abordés dans le premier atelier sont des choses indispensables à un producteur. Vu qu’il n’y a pas d’école de formation dans le domaine en dehors de l’ISIS qui, d’ailleurs, n’a pas de Master, cet atelier nous permet de renforcer nos compétences. Pour ma part, j’estime avoir déjà appris beaucoup, surtout sur le budget. L’atelier se passe très bien : on est avec un jeune aussi comme nous, on interagit franchement.

La formation est participative. Il partage son expérience et nous permet de faire de même. Ça rompt avec les anciennes méthodes et on s’y retrouve.

Ousmane Samassekou, Cinéaste Producteur et Réalisateur à DS Production (Mali)

« Cet évènement est un véritable laboratoire »

Je ne suis pas étranger de Ouaga Films Lab. J’étais là pour l’édition précédente, mais en tant que cinéaste. Cette fois je suis là dans un autre cadre (Ndlr : Ouaga Producers Lab) en tant que producteur.
On apprend énormément en si peu de temps. Ce n’est que le début mais on a déjà acquis beaucoup de connaissances. On quitte le cadre théorique pour la pratique où chacun apporte son expérience. Je trouve cela formidable et c’est ce qui fait de cet évènement un véritable laboratoire. En plus, on rencontre beaucoup de gens du domaine du cinéma. On a la chance de renforcer notre réseau et d’obtenir de nouveaux partenariats. La plupart des cinéastes sont jeunes et on n’a pas tous eu la chance d’avoir des expériences avec des ainés. Mais ici on y a accès directement ou indirectement et c’est génial.

Les activités se passent bien. Certes, on est super chargé mais on ne se plaint pas car on est là pour ça, pas pour des vacances.

Propos recueillis et retranscrits par

Arthur Zongo